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TOPONYMIE

 

Son nom chrétien provenant de San Anianus (358-452) (Évêque d’Orléans en 388 célèbre pour avoir contribué à sauver sa ville de l’attaque des Huns le 14 juin 451 avec l’aide d’Aétius et de son armée) permet de penser que la communauté s’est fixée sur les buttes de la deuxième terrasse de la rivière Agout durant la période de christianisation de nos campagnes à partir du VIe siècle.

Ce nom, au cours des siècles s’est écrit de plusieurs façons : en latin, en occitan, en français.

de 1318 au XIXe siècle : Sancto Aniano  - Sanch Inhan -  Sant Chinhan  - Sant Chinie -  Sainct Chinien  -  Sainct Anian - Sainct Aignan  - Saint.Aignan pour aujourd’hui s’écrire Saint-Agnan.

HISTOIRE

 

Pendant presque 600 ans, la communauté de Saint-Agnan fut administrativement l’un des 24 consulats forains de la cité de Lavaur sous l’autorité de seigneurs ou  de coseigneurs.

L’existence du fief de Sainct-Chinien est attestée depuis au moins  le début du XIIIe siècle (1221) par un don du comte de Toulouse Raimond VI au chevalier de Lavaur Raimond Saisset.

Il fut le premier seigneur connu. Son puissant château aujourd’hui disparu était perché sur une butte dominant les nombreux vallons qui ondulent jusqu’aux coteaux limitant l’horizon. En ces temps incertains, les paysans trouvaient refuge dans le fort  villageois de l’autre côté du fossé qui protégeait le château.

On ne sait comment ce fief fut transmis aux Morlanis, notables toulousains, capitouls à plusieurs reprises (1301/1447) .  En 1429 ils étaient en coseigneurie avec les de Pagèze d’Azas.

A partir de 1512 la seigneurie est devenue une baronnie et ce jusqu’à la Révolution du XVIIIe siècle. En 1556 elle entre dans le patrimoine d’une branche  de Lévezou de Vézins, puissante famille du Rouergue, par le mariage de Jeanne Roquefort de Morlas avec Anthoine de Vézins dont le dernier héritier Joseph  en 1670 aliène ses terres de Saint-Aignan. Le nouveau baron est François de Vedelly puissant ecclésiastique issu d’une famille de conseillers au Parlement de Toulouse qui investit dans le foncier . Avant Saint-Aignan ils avaient acquis la seigneurie d’Azas, la baronnie de Lugan, celles de Garrigues et de Sénilh qu’il va  conserver jusqu’à la Révolution. Les communautés ainsi rassemblées vont adopter jusqu’à aujourd’hui le blasonnement de cette famille : « D’azur au chevron brisé d’or, accompagné en chef de deux étoiles du même et en pointe d’un croissant d’argent. »

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Sources : Société Archéologique de Lavaur – Villages du Vaurais

Plan cadastral St-Agnan 1827.jpg

Plan cadastral

Saint Agnan 1827

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